Histoires Radicales
Nous avons décidé, pour les sessions à venir, de nous articuler autour de questions-thèmes, que nous déclinerons. Nous ferons intervenir plusieurs interlocuteurices (pour l’instant, textuel·lexs, mais sait-on jamais).
Les mois à venir tourneront autour de l’articulation entre soin et violence (qu’elle soit perçue, agie ou subie) et les manières d’y répondre. Les ruses qui peuvent nous être léguées, par celleux qui nous ont précédaés.
Pour la première séance de ce cycle, nous comptons parler de la colère. Des manières dont on la requalifie, dans le monde merveilleux de la psychiatrie, en violence ou en accusation de militantisme. Des conséquences que cela peut avoir. Des tactiques d’autodéfense que d’autres ont fomentées pour arriver à la dire, à la déguiser, à la faire entendre. Pour qu’elle ne soit plus disqualifiée, silenciée ou retournée contre nous.
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Au plaisir de vous retrouver
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Histoires radicales – le SPK
Nous qui cherchons des outils, des manières de faire soin autrement, ça n’est pas nouveau, nous ne sommes pas les premièr·es.
Si la psychiatrie, son fonctionnement et la légitimation de son cadre de pensée ont une histoire, ses résistances en ont aussi une. Les GIA, le SPK, les Front de Libération des Patients Psychiatriques … autant d’héritages à parcourir pour s’enrichir de savoirs et de pratiques qui nous ont précédé·es. Un pari : se ressourcer à des sources tapies dans l’ombre, se relier à des passés pas si lointains, pourrait nous sortir des sentiments de solitude, d’impuissance, de désemparement.
Nous vous proposons donc de nous réunir afin d’explorer ensemble, mensuellement, des initiatives et des écrits produits par celleux qui ont œuvré à créer des horizons possibles contre-à côté-malgré les rouages psychiatriques.
Après notre rencontre avec le GIA belge, nous irons fricoter un tour avec les acolytes du SPK et leurs punchlines intemporelles : « L’homme ou la femme qui ont peur d’y passer,ont raison. Il faut seulement leur faire comprendre pourquoi ils ont raison. Et leur peur devient leur arme. Faire de la maladie une arme, c’est le principe SPK ».
Histoires radicales – les aventures du GIA
Nous qui cherchons des outils, des manières de faire soin autrement, ça n’est pas nouveau, nous ne sommes pas les premièr·es. Si la psychiatrie__, son fonctionnement et la légitimation de son cadre de pensée ont une histoire, ses résistances** en ont aussi une. Les GIA, le SPK, les Front de Libération des Patients Psychiatriques … autant d’héritages à parcourir pour s’enrichir de savoirs et de pratiques qui nous ont précédé·es. Un pari : se ressourcer à des sources tapies dans l’ombre, se relier à des passés pas si lointains, pourrait nous sortir des sentiments de solitude, d’impuissance, de désemparement. Nous vous proposons donc de nous réunir afin d’explorer ensemble, mensuellement, des initiatives et des écrits produits par celleux qui ont œuvré à créer des horizons** possibles contre-à côté-malgré les rouages psychiatriques.
On abordera l’histoire de l’Autre “lieu”, de son ancrage dans le Réseau alternatives à la psychiatrie. On traversera cette histoire via celle du Groupe Information Asile.
Lors de la précédente rencontre, nous avions arpenté la traduction du livre de Judy Chamberlin « Par nos propres moyens, alternatives au système psychiatrique contrôlées par les patientxtes » 📖 L’autrice, militante étasunienne dans le mouvement des survivant.es de la psychiatrie, y partage une analyse critique de la psychiatrie et de tentatives d’alternatives concrètes à cette dernière, abordant notamment les rapports soignant.es-soigné.es et les violences du corps médical, le rapport à la vérité construit par la psychiatrie, les évolutions des mouvements de patientxtes, l’organisation et la structure des alternatives,…

Son ouvrage est téléchargeable par ici : https://commedesfous.com/par-nos-propres-moyens-judi-chamberlin/